En quelques
dates
Juin 1956 Une réflexion a été conduite en vue de constituer un Syndicat Intercommunal d'Alimentation en Eau Potable (SIAEP), dont l'objet, au départ, était des plus modestes et se résumait à amener l'eau aux communes qui voudraient bien adhérer à ce syndicat. |
Juin 1958 Le 18 juin 1958, le premier bureau est élu : Victor CHAIZE, Conseiller Général et Maire de Saint-Domet en est le Président. La première décision du bureau restreint (7 membres) dit que le syndicat se chargera de l'exécution de tous les travaux ainsi que de la distribution de l'eau. |
Decembre 1958 Dès le 8 décembre 1958, le syndicat est officiellement créé et deux membres supplémentaires sont nommés. Si 54 communes avaient été pressenties pour constituer un syndicat, seulement 28 ont décidé d'y adhérer en ce mois de décembre 58. |
Ainsi la région Est du département sera alimentée en eau potable par différents captages, mais essentiellement par celui du cours d'eau que représente la Rozeille, en amont du bourg de Magnat-l'Etrange. -Les premiers travaux comprendront: |
1963 En 1963, le Comité établit les modalités d'adhésion des nouvelles communes qui rejoignent le Syndicat. |
Octobre 1970 Dès le mois d'octobre 1970, la ville d'Aubusson achètera de l'eau au syndicat de la Rozeille. Suivront le SIAEP d'Evaux les Bains-Chambon sur Voueize-Budelière, le SIAEP de Saint Sulpice les Champs-Vallière et le SIAEP de Saint Loup-Saint Chabrais, par le biais de conventions de vente d'eau en gros. |
Janvier 1975 En janvier 1975, il sera procédé à l'extension de la station de Magnat. Puis en 1976, on parlera d'un avant-projet sommaire de retenue d'eau sur la Rozeille, avec l'implantation d'un barrage entre les bourgs de Magnat et de Beissat afin d'assurer les disponibilités complémentaires en eau potable qui deviennent nécessaires au fil des ans. |
Il aura fallu 26 années de persévérance pour arriver à ce résultat : mettre l'eau à la disposition des usagers de 50 communes, 1/5 du département. Le planning était respecté. Le chantier colossal était en train de modifier le visage de la paisible vallée de la Rozeille. Depuis sa création, sept Présidents ont dirigé le syndicat : |
1997 En 1997, un secrétariat a été installé à Bellegarde-en-Marche. En 2002, le syndicat emménage au 50 Grande rue dans ses propres locaux où il dispose de deux bureaux, d'une salle de réunion, d'un garage pour les véhicules et petits matériels. - Une secrétaire assure les divers travaux administratifs. Deux agents de maîtrise (embauchés en 1999 et en 2001) sont chargés de la liaison avec les différents partenaires et du suivi des chantiers relatifs au réseau. |
A compter de 2001 Les travaux de réhabilitation et de modernisation de la station de production d'eau potable de Magnat-l'Etrange débutent. Ces travaux permettront de parfaire la qualité de l'eau distribuée aux 8 000 abonnés regroupés au sein des 50 communes adhérentes qui accueillent 15 000 habitants. |
2002 En 2002, l'objectif volontariste d'améliorer la qualité de l'eau du SIAEP en engageant de lourds investissements, qui s'avéraient nécessaires à la réfection complète de la station, est atteint. - Désormais, les infrastructures de Magnat-l'Etrange bénéficient d'un traitement optimum qui intègre: |
L'eau provient à 90% du barrage de Beissat qui dispose d'une capacité de 1 500 000 m3, pour une superficie de 23 hectares environ et 18 m de profondeur. Cette eau est conduite gravitairement à la station où elle va suivre la filière de traitement. Environ 1 500 km de canalisations, 44 réservoirs et 12 stations relais de pompage sont nécessaires pour acheminer les 1 400 000 m3 d'eau produits chaque année. |
Durant cette periode La collectivité s'est engagée dans le renouvellement du réseau, principalement sur les communes d'Auzances et de Mainsat. Il n'existe plus aucun branchement en plomb à ce jour sur les 1 500 km de canalisations, dont le suivi et l'inspection ont déterminé un programme pluriannuel de remplacement. |
Ces dernières années ont vu également s'organiser une politique de rénovation des 44 réservoirs. Elle concernait l'étanchéité et la remise en état du génie civil des ouvrages : murs, toitures, terrasses et portes. Certaines portes ont été équipées d'alarmes anti-intrusion, précaution prise en accord avec l'activation du plan Vigipirate toujours en vigueur. |
Au cours de l'annee 2003 le fonctionnement du réseau d'adduction d'eau a été modélisé, afin de prendre en considération les attentes légitimes des abonnés, tant au niveau de la qualité de l'eau qu'à celui de l'absence de problèmes d'alimentation. Cette informatisation apportera en particulier des précisions sur le comportement du réseau en débit de pointe et sur le temps de séjour dans les réservoirs. De plus la digitalisation des plans du réseau est en cours. |
En 2004 la poursuite de la modernisation s'est concrétisée par la mise en place de la télégestion. Ce procédé de gestion à distance permet un contrôle permanent du fonctionnement des installations, et équipe actuellement une vingtaine de réservoirs. Son objectif est de transmettre un ensemble d'informations et d'éventuelles alarmes vers un central de supervision basé dans les locaux de Lyonnaise des Eaux. Ce système permet de parfaire la régulation des injections de chlore. En effet, une trop faible concentration n'assurerait pas la qualité bactériologique de l'eau du réseau et un fort dosage pourrait gêner les abonnés. Cette réalisation a fait l'objet d'un investissement de 120 000 Euros. |